En y repensant je me sens obligé d'y revenir. Car pris dans l'urgence des actions à mettre en place on en oublie souvent le long terme. Et même si pour les forêts primaires, leur préservation est une question au quotidien, leur conservation future passe bien évidemment par la génération à venir. Car c'est bien le mode de vie et de consommation qui est le plus grand danger pour ces forêts, avec presque les deux tiers des surfaces déforestées pour l’agriculture (traditionnelle et agro-industrielle), et de plus en plus pour satisfaire des besoins locaux, nationaux et sous régionaux. Or pour le moment les alternatives à cette dynamique sont difficiles à trouver et à mettre à place. Elles demanderont des efforts d’imagination, de concertation, d'innovation pour l’infléchir voir la ralentir très fortement. Elles viendront surement dans l'esprit de ces futurs gardiens des forêts, pris dans leur contradiction et le dilemme d'une aspiration légitime à une vie plus aisée et la conservation de ces richesses locales menacées. Peut être d'ailleurs, qu'en ce moment même où j'écris ces lignes, un enfant, leur regard fasciné par le crane d'un grand singe, y pense déjà...
Pour continuer la ballade :
Conservation communautaire et changement de statuts du bonobo dans le Territoire de Bolobo
There is a diverse range of community-based conservation projects, from a top-down process with projects initiated by national and international institutions to a bottom-up process based on trial ...