"Chez moi" on dirait à l'agachon, enfin en Provence ou même dans le grand Sud..Et l'agachon cela pouvait être un arbre du bord du champ, du chemin, un coin pour se cacher..parfois le seul qui pouvait exister et s'avérer être un précieux promontoire dans les étendues planes et salées du delta camarguais comme un fidèle et vaillant tamaris...bref une évidente proximité entre chasseur et arbre champêtre.;sauf qu'ironie de l'histoire et celle notamment de la "modernisation" récente de l'agriculture, l'allié d'hier se fait de plus en plus rare, sacrifié en grande partie sur l'autel de l'incontournable mécanisation et du regroupement parcellaire..Les haies continuent à disparaitre sans que les plantations n'arrivent compenser les pertes et le constat pour les arbres têtards n'est pas plus réjouissant..Au delà de la disparition presque anecdotique d'un possible poste d'affut, c'est bien évidemment celle d'un refuge pour la faune qui est certainement le plus préjudiciable...Alors il n' y a pas à s'étonner de voir l'ONCFS publier deux petits guides synthétiques et bien illustrés sur les bocages et arbres têtards, apport toujours précieux pour infléchir la tendance..