Forestières par essence, elles pourraient être vues, en quelque sorte, comme des « gardiennes du temple ». Car pour « en faire commerce », on ne peut s'affranchir de ce lien intime et essentiel qu'elles ont avec l'écosystème forestier. Géant des canopées ou plante gracile, arbuste vaillant ou longue et volubile liane, épiphyte véhémente ou discret mycélium, tous et toutes ont besoin de la forêt pour grandir, croitre ou se reproduire. Certes on peut trouver des artefacts techniques, des tuteurs, des ombrages sur pépinières, des tailles contraignantes, des ombrages plantés... mais le résultat n'est jamais, si j'ose dire, à la hauteur, du milieu originel. Et c'est bien là, ce qui longtemps considéré comme une contrainte majeure à leur développement et leur valorisation, s'avère un atout essentiel. Un destin lié à l'écosystème forestier....(à suivre)
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