Il ne s'agit pas du titre d'un conte, mais presque. Un adage forestier en quelque sorte qui dit que la ronce est le berceau du chêne. C'est aussi une alternative sérieuse pour reboiser des territoires agricoles menacés par l'érosion et où l'arbre a été depuis plus d'un siècle sacrifié sur l'autel de l'intensification agricole et de l'extension, des surfaces cultivées. Car comment faire réapparaitre la vénérable silhouette dans le paysage alors que le développement de cet arbre nécessite un minimum d'ambiance forestière qui n'existe plus sur des terres devenues nues.
Alors, ironie des temps, à l'heure où la mauvaise herbe et la broussaille sont devenus l'ennemi public combattus à grands coups de désherbants, voilà que l'allié providentiel n'est autre que la ronce, espèce pionnière, peu exigeante et qui peut offrir aux jeunes plants suffisamment d'ombrage pour permettre leur développement dans les premiers stades, en attendant qu'une haie « fertile » soit reconstituée et joue de nouveau ce rôle.
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